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COURALET Manu
Entrevue du 12/01/2020, réalisée par Marion BROCA.
Peux-tu te présenter et nous en dire un peu sur toi ?
Je m’appelle Manu Couralet, j’ai 45 ans. J’habite à mont de Marsan. Je suis sapeur-pompier professionnel depuis l’âge de 20 ans.
Cet été, tu as choisi de rejoindre les rangs d’Avenir Basket Chalosse, qu’est ce qui a motivé ce choix ?
J’ai décidé de ne pas poursuivre une deuxième saison avec l’élan Tursan en NM3. J’ai été contacté par le nouveau club ABC (aiguillé je pense par un acteur dans la course landaise impliqué dans ce club 😂😂😂). J’ai rencontré les dirigeants et nous avons décidé de travailler ensemble pour la saison 2019 /2020.
J’ai été motivé par le fait d’essayer de coacher des filles sur un niveau de N3F (je n’avais travaillé que sur des cadettes ou sur du niveau D1). Ensuite, David Laplace que je côtoyais professionnellement me disait « ce groupe te plairait, ça bosse dur, ça défend fort ». J’ai pris un peu de temps pour réfléchir et me voilà en Chalosse.
Que penses-tu de ce groupe ?
J’ai hérité d’un groupe habitué à travailler, à la rigueur avec le lutin Valérie Dubois comme coach. Les filles ont beaucoup travaillé pendant la prépa physique.
La mise en place collective a été plus dure (blessure de Célia Tabardel), découverte du niveau pour certaines joueuses qui arrivaient NF2 et NF1, obligation de faire jouer des filles à des postes qu’elles n’occupaient pas pour trouver de l’équilibre (j’en profite pour les remercier 😀😀😀).
C’est un groupe agréable, travailleur, humble, qui a du talent à tous les postes qui sont doublés et qui n’a pas encore montré tout son potentiel, je pense.
Comment vois-tu cette deuxième partie de saison ?
Rester dans le sérieux et l’application …. mais pendant 40 minutes. Nous recevons pas mal d’équipe du top 6 avec deux objectifs majeurs : battre Gimont et Tournefeuille sur ce début janvier.
Ensuite nous devrons respecter les équipes mal classées car elles vont avoir besoin de points et s’y déplacer ne sera pas facile.
Enfin, je souhaite ré-intégrer nos blessées de longue dates (Marion Thomas, July Beau et Manon Beckerich) pour apporter une véritable concurrence et une émulation constante à l’entraînement.
Alors les filles c’est plus compliqué que les garçons ???
Je vais faire très attention ce que je vais dire 😀😀😀😀 !
Il y a forcément des différences mais elles sont plus sûr plan physique et athlétique. Je pense que les filles restent beaucoup plus appliquées sur le plan stratégique ce qui permet de développer un collectif plus abouti.
Ensuite elles sont moins attentives à leurs performances individuelles et statistiques. En plus, quel que soit leurs vécus ou leur âge (sans manquer de respect à qui que ce soit), elles montrent toujours une soif d’apprendre ou de comprendre …
Le seul facteur commun garçon / fille c’est que si les choses ne sont pas faites comme je le souhaite, on ajuste le curseur vocal 😡 ou « amour propre 🤔🤔, pour corriger ce qui ne va pas …